Posted on April 15, 2021
The Centre for Human Rights, University of Pretoria, and the University of Stellenbosch, South Africa are pleased to announce a one-day conference on the responsiveness of the African human rights system to sexual and gender-based violence and hereby invite proposals for papers. The conference will be held as part of the 30th African Human Rights Moot Court Competition. There will be an opportunity to present the papers either in-person or online, as the Conference will be held as a hybrid event.
The African Charter on Human and Peoples’ Rights (African Charter) spells out the rights to non-discrimination, equality and dignity as lodestars of the protection of human rights on the continent. Forty years after the adoption of the Charter, sexual and gender-based violence (SGBV) of both a physical and psychological nature remains one of the critical impediments to the realisation of the rights to life, integrity, security, peace, justice, socio-economic and political development for a majority of Africans.
Referred to by United Nations (UN) Women as the “shadow pandemic”, one in three women experience SGBV in their lifetime. Furthermore, persons who do not conform to stereotypical expressions of masculinity or femininity, that is, living with gender-nonconforming identities (for example, transgender persons), are also at a much heightened risk of being victims of SGBV. Although much less researched, studies indicate that at least half of all transgender persons have been sexually assaulted at some point in their lifetime. SGBV against women and persons with gender-nonconforming identities is a human rights violation.
The prohibition of all forms of violence against women is deeply ingrained in the Protocol to the African Charter on Human and Peoples’ Rights on the Rights of Women in Africa (Maputo Protocol). Currently, 42 African Union (AU) member states have ratified the Maputo Protocol and are obligated “to eliminate all forms of discrimination and gender based violence against women”. Despite ratifying the Maputo Protocol, violence against women is still rife in most of the state parties to the Protocol. The reasons for the enduring gap between the norms and their implementation need to be better understood and should be urgently addressed. At the same time, a process towards the adoption of an AU Convention on Ending Violence against Women and Girls has also been embarked upon.
The Maputo Protocol defines “women” according to “gender” and not “sex”. Moreover, the right to non-discrimination, integrity, security, life and dignity are protected for all under the African Charter, regardless of sex, gender, or non-confirming expression of the self. This implies that all the rights in the Maputo Protocol are applicable to everyone who considers themselves as a woman. In 2014, the African Commission further provided important normative guidance on gender-based violence in its Resolution 275 (‘Resolution on Protection against Violence and other Human Rights Violations against Persons on the basis of their real or imputed Sexual Orientation or Gender Identity’.) This Resolution expresses grave concern about increasing violence and other human rights violations, including murder, rape, assault, in respect of persons based on their real or perceived sexual orientation or gender identity. It calls upon states to take action to stop such violence by both the state and private actors, and to ensure that adequate remedies are ensured to victims of such violence.
In addition, the name, educational and professional qualifications of the author(s) should be stated in a sentence or two (in the same document; not included in the word count). The author(s) should also indicate if they foresee participation in person or virtually, and the extent to which funding is available to secure in-person participation.
Abstracts must be submitted, on or before 14 May 2021, to
The aim is to publish the papers (in 2022), reworked after their presentation, in a collection of essays.
Le Centre des droits de l’homme de l’Université de Pretoria et l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, sont heureux d’annoncer la tenue d’une conférence d’une journée sur la réactivité du système africain des droits de l’homme à la violence sexuelle et sexiste et invitent par la présente à soumettre des propositions d’articles. La conférence se tiendra dans le cadre du 30ème Concours africain de plaidoirie en droits de l’homme. Les articles pourront être présentés en personne ou en ligne. La conférence se déroulera sous un format hybride.
La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (Charte africaine) énonce les droits à la non-discrimination, à l’égalité et à la dignité en tant que piliers de la protection des droits de l’homme sur le continent. Quarante ans après l’adoption de la Charte, la violence sexuelle et sexiste (VSBG) de nature à la fois physique et psychologique reste l’un des obstacles fondamentaux à la réalisation des droits à la vie, à l’intégrité, à la sécurité, à la paix, à la justice, au développement économique et politique pour une majorité d’Africains.
Qualifiée de « pandémie parallèle » par les Nations Unies (ONU), une femme sur trois est victime de la violence sexuelle et sexiste au cours de sa vie. En outre, les personnes qui ne se conforment pas aux expressions stéréotypées de la masculinité ou de la féminité, c’est-à-dire les personnes vivant avec des identités de genre dites « non conformes » (par exemple, les personnes transgenres), courent également un risque beaucoup plus élevé d’être victimes de violences sexuelles et sexistes. Bien que beaucoup moins étudiées, les études indiquent qu’au moins la moitié de toutes les personnes transgenres ont été agressées sexuellement à un moment de leur vie. La violence sexuelle et sexiste contre les femmes et les personnes dont l’identité de genre est « non conforme » est une violation des droits humains.
L’interdiction de toutes les formes de violence à l’égard des femmes est profondément ancrée dans le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique (Protocole de Maputo). A ce jour, 42 États membres de l’Union africaine (UA) ont ratifié le Protocole de Maputo et sont tenus « d’éliminer toutes les formes de discrimination et de violence sexiste à l’égard des femmes ». Malgré la ratification du Protocole de Maputo, la violence contre les femmes est toujours courante dans la plupart des États parties au Protocole. Les raisons de l’écart persistant entre les normes et leur mise en oeuvre doivent être mieux comprises et traitées de toute urgence. Dans le même temps, un processus en vue de l’adoption d’une Convention de l’UA sur la fin de la violence à l’égard des femmes et des filles a également été engagé.
Le Protocole de Maputo définit les « femmes » en fonction du « genre » et non du sexe ». De plus, le droit à la non-discrimination, à l’intégrité, à la sécurité, à la vie et à la dignité est protégé pour tous en vertu de la Charte africaine, quel que soit le sexe, le genre ou l’expression non conformiste de soi. Cela implique que tous les droits du Protocole de Maputo sont applicables à toute personne qui se considère comme une femme. En 2014, la Commission africaine a par ailleurs fourni des orientations normatives importantes sur la violence sexiste dans sa Résolution 275 (« 275 Résolution sur la protection contre la violence et d’autres violations des droits humains de personnes sur la base de leur identité ou orientation sexuelle réelle ou supposée »)
Cette résolution exprime une grave préoccupation face à l’augmentation des cas de violences et d’autres violations des droits de l’homme, y compris le meurtre, le viol, les agressions, à l’encontre de personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou perçue ou de leur identité de genre. Il appelle les États à prendre des mesures pour mettre fin à de telles violences tant de la part de l’État que des acteurs privés, et de veiller à ce que des recours adéquats soient garantis aux victimes de telles violences.
La présente conférence vise à engager une réflexion critique sur cette situation, en faisant un appel à des contributions portant sur les questions suivantes :
En outre, le nom, les diplômes et les qualifications professionnelles du ou des auteurs doivent être indiqués dans une phrase ou deux (dans le même document ; non inclus dans le nombre de mots). Les auteurs doivent également indiquer s’ils prévoient une participation en personne ou virtuellement, et dans quelle mesure un financement est disponible pour garantir leur participation en personne le cas échéant.
Les résumés doivent être soumis, au plus tard le 14 mai 2021, à
Les articles retravaillés après la présentation seront publiés (en 2022) dans un recueil d’essais.
O Centro para os Direitos Humanos, Universidade de Pretória, e a Universidade de Stellenbosch, África do Sul tem o prazer de anunciar a conferência sobre a capacidade de resposta do Sistema Africano de Direitos Humanos à violência sexual e baseada no gênero e convidam a apresentação de propostas para artigos.
A conferência será parte da 30a Edição do Concurso Africano de Julgamento Fictício. Haverá oportunidade para apresentação dos artigos presencial ou virtualmente, uma vez que a Conferência terá lugar como um evento híbrido.
segurança, paz, justiça, desenvolvimento econômico-social e político para a maioria dos Africanos.
Referido pelo Programa das Nações Unidas (NU) Mulheres como “sombra da pandemia”, uma em cada três mulheres experienciou VSBG em sua vida. A violência contra a mulher, para além de pessoas que não se conformam com expressões de estereótipos de masculinidade e feminilidade, que é, viver com identidades não conformes ao gênero (as pessoas transgêneras por exemplo), estão sob alto risco de VSBG. Apesar de ser pouco pesquisado, estudos indicam que pelo menos metade de pessoas transgêneras foram vitimas de violência sexual em algum momento da vida. VSBG contra mulheres e pessoas com identidade não conforme ao gênero constituem violações de direitos humanos.
A proibição de todas as formas de violência contra mulher é profundamente incarnado pelo Protocolo à Carta Africana de Direitos do Homem e dos Povos sobre Direitos da Mulher (Protocolo de Maputo). Atualmente, 42 Estados membros da União Africana (UA) ractificaram o Protocolo de Maputo e estão obrigados “a eliminar todas as formas de discriminação e violência baseada no gênero conta mulheres”. Não obstante a ratificação do Protocolo de Maputo, a violência contra a mulher ainda abunda em muitos dos Estados partes do Protocolo. As razões para lacunas duradouras entre as normas e sua aplicação precisam ser melhor entendidas e endereçadas com urgência. Ao mesmo tempo que se embarcou no processo para adopção da Convenção da UA para Eliminação da Violência contra Mulher e Crianças.
O Protocolo de Maputo define “mulheres” segundo o “gênero” e não o “sexo”. Aliás, o direito a não-discriminação, integridade, segurança, vida e dignidade são protegidos para todos pela Carta Africana, independemenete do sexo, gênero, ou expressão de não-conformidade a si próprio. Isto implica que os direitos inscritos no Protocolo de Maputo sejam aplicáveis a qualquer um que se considere mulher. Em 2014, a Comissão Africana proveu uma importante Orientação sobre violência-baseada no gênero cuja Resolução 275 (‘Resolução sobre Proteção contra Violência e outras Violação de Direito Humanos contra Pessoas baseada em sua real ou imputada Orientação Sexual ou Identidade de Gênero’.) Esta Resolução expressa grande preocupação relativamente ao aumento de violência e outras violações de direitos humanos, incluindo assassinatos, violação sexual, assaltos a pessoas baseada em sua real ou imputada orientação sexual ou identidade de gênero. A Resolução apela aos Estados a tomar acções com vista a parar tal violência por ambos Estado e actores privados, e a assegurar que adequadas medidas de reparação sejam garantidos às vítimas.
Para criticar reflete sobre o que procede, esta Conferência procurar por artigos que endereçam as problemáticas como as seguintes:
Adicionalmente, o nome, educação, qualificações profissionais do (s) autor (es) podem ser descritas em uma ou duas frases (no mesmo documento; não incluído na contagem do número das palavras). O (s) autor (es) devem também indicar a previsão da participação presencial ou virtualmente, e até que ponto o financiamento será assegurado para participação presencial.
Os resumos devem ser submetidos, antes ou até 14 de Maio de 2021, para
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